JNAIS-EN-SUCRE - Quenelle 2

Cette histoire de quenelle fait un tabac ! Pire qu’une drogue, pire que le cancer de la cigarette électronique, pire que la petite culotte usagée de Zaz, elle est l’objet de TOC incontrôlables à base de « jme gratte l’épaule et j’glousse connement en me selfiant » (du verbe selfier. Quitte à employer des mots merdiques, allons-y gaiement !). A quand l’augmentation du prix des soufflés ? (oui, certains  fabricants de quenelles ont jugé lâchement bon de changer le nom suite à cette polémique). A quand une taxe spécifique sur le plat diabolique dans les hypermarchés ? Une signalisation « La quenelle rend con » affichée en gras, typo Helvetica taille 36, sur tous les packagings concernés ? Oui parce que bon, aujourd’hui, une quenelle, ce n’est plus cet ovale comestible autrefois boudé  dans les assiettes de cantine ! Non. Désormais, c’est LE sujet à la mode ! Le futur sigle branchouille de tous les T-shirts hipster ! « La quenelle, huuummm y’a bon », « Une quenelle n’a pas le bras long », « la quenelle, tu la manges ou tu l’acquittes ». Bon, certains détracteurs expliqueront que la quenelle est devenue antisémite, anti-système, anti-gone (la quenelle, Lyon, gone, jeu de mots toussa tout ça …), alors qu’en réalité, elle est juste le moyen pour beaucoup de revenir sur le devant de la scène ! Et tout le monde s’y met ! Les magazines, les humoristes, les politiques. Chacun y va de son petit commentaire pour sa minute de gloire. Le surf des crèves la dalle est à son apogée ! Ça mange à tous les râteliers sans même s’apercevoir que la quenelle nous roule dans la farine. Alors gardons les pieds sur les épaules, retroussons notre courage à deux mains et tournons sept fois notre langue autour du pot avant de tout prendre au premier degré de la lettre. Parce qu’à trop surfer sur la quenelle, on finit par boire la tasse.

A tous les pro-Dieudonné, quand une quenelle complote derrière votre dos, mieux vaut serrer les fesses que de tendre le bras.  Bien cordialement dans votre anus. —> Une quenelle Lyonnaise.

Et pour finir, quoi de mieux qu’un petit condensé de tweets et autres … parce qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer !