Prescription Lab – Avril 2022 (Années 70)

Moi qui adore les années 70 (60/70, les 2 meilleures décennies musicales à mes yeux), autant vous dire que j’étais impatiente de recevoir cette box. La team Prescription Lab avait annoncé le thème, ne restait plus qu’à guetter sa boîte aux lettres pour en découvrir son contenu. J’étais tellement Ô joie de cette annonce qu’en attendant son arrivée, j’ai préparé une playlist dédiée : 70 titres des années 70. Tiens, prends ça Jul ! Ah c’est sûr qu’on est loin, bien loin des purges musicales actuelles à base d’auto-tune, de sons synthétiques et de paroles dignes d’un enfant de 12 ans, le tout pondu en quelques heures pour amasser son lot d’écoutes en streaming.

« J’fume des grosses barres, j’m’étouffe. Il m’reste deux sticks j’mets tout. J’ai fait un rêve, 38 ans. J’disais au patron. J’guette où. J’sors de chez moi calé, j’entends Akha descente » – Apparemment, il n’y a pas que les instruments que Jul joue à la souris. Les paroles aussi. La légende raconte même que sa passion pour les mots lui viendrait d’Amandine du 38. (Les vrais savent). Tout s’explique !

On crée désormais la musique comme on l’écoute : à la va-vite. Un album ne se mémorise plus, il se survole. Ou quand l’art devient le reflet d’une société de consommation. (Et non, ce tweet de la Sacem n’a pas été posté le 1er avril).

On l’aura compris, ça, c’était pour la partie grincheuse (ou vieille conne, ça marche aussi 😁 ). Maintenant, tournons-nous plutôt vers le contenu de la box Prescription Lab du mois d’avril. Après celle consacrée à l’équinoxe de printemps, au tour des teintes psyché’ « so seventies » de faire leur apparition. Le genre à te remettre le sourire d’aplomb en cas de matin chafouin. *Signale et bloque cette journée pour mater du tournesol fluo en cure ophtalmique intense. #MercureAvance 🌻

C’est parti pour le debrief du contenu :

• PRESCRIPTION LAB – Avril 2022 —-> 20.60€

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-5€ sur votre première box en passant par mon lien de parrainage en cliquant ici (soit 15,60€ au lieu de 20,60€).

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Psiiit, la playlist des années 70 qui t’ambiance pour t’accompagner dans ta lecture, dans ta voiture, ou juste pour danser chez toi comme une ado (TMTC), est juste là. Accessible sur Spotify et sur Deezer. (Et tu peux t’abonner à mes comptes pour plus de playlists si tu veux 😉 ).

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Le contenu de la box

• « Il est encore un peu tôt pour sortir lézarder sur les plages … Pour que notre peau se hâle et se prépare doucement au retour du soleil sans avoir recours aux UV, on dégaine le Sorbet Ensoleillant P. Lab Beauty ! »

P. LAB BEAUTY – Le Sorbet Ensoleillant – (Grand format, 100ml) —-> 18€ / 100ml

PERSO : L’auto-bronzant, mon sauveur de jambes aspirines. Chaque année, je m’y colle. J’ai abandonné l’idée d’un bronzage à base de vitamine D parce que chez moi, ça ‘marche pas. Alors ce genre de produit, c’est parfait. Et pour l’ouverture, je réserve ça à une période plus estivale. Je vois qu’ils ont voulu bien faire en nous mettant un appel au soleil dans un produit, mais l’enfer est pavé de gens qui vous demandent « t’as pas froid comme ça ? ». Donc je n’y cèderai pas. Mes guiboles resteront bien couvertes tant que le ciel le sera.

Note Yuka : – 69/100 – Bon

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• « Avec ses 98% d’ingrédients d’origine naturelle, cette mousse onctueuse sans grains abrasifs fait la fête aux peaux mortes pour nous offrir un grain de peau plus fin et plus lumineux, et nous aider à mieux absorber nos soins. »

GARANCIA – Le Pschitt Magique – (Petit format, 30ml) —-> 31€ / 100ml

PERSO : Mais NOOON !!! Ils avaient annoncé ce produit (que j’adore) et que je me réjouissais de recevoir. Mais pas en format « voyage low cost » BORDAIL ! 30ml ! Un flacon tout petit par rapport aux 100ml habituels. J’ai donc dans un premier temps, parié sur un petit « 35 pressions » max avant qu’il ne soit vide. Mais ça, c’était bien avant le drame bien sûr. Mon flacon a un problème (mais j’ai cru comprendre qu’il y avait eu une offre « famille nombreuse » sur la galère). Je l’ai reçu aussi coulant qu’un Époisses au soleil et à chaque secousse, c’était (c’est) la giclette assurée. Le truc suinte par le bout, c’est un délice de perversion. Ou comment refourguer son lot de flacons défectueux l’air de rien (soit la team Prescription Lab s’est faite avoir comme un bleu par Garancia, soit ils étaient au courant et se sont dit « oh ça va … ÇA PASSE ! ». Dans les 2 cas, c’est nous qui sommes baisés). On passe donc d’une estimation de 35 pressions à … 4 ? 5 ?… (Non parce que là, même mes yeux pour pleurer auront plus de liquide à verser que cette fin de tube). Enfin bref, ce produit je le connais, je l’utilise depuis des années, en revanche, je ne m’attendais pas à recevoir cette édition limitée en format mini-pouce défectueux.

(Pour les personnes concernées par un soin Garancia défectueux, vous pouvez contacter l’équipe via ce mail : client@prescriptionlab.com)

Ceci étant, pour celles qui ne connaissent pas, ce Pschitt Magique est juste -LE- produit phare de Garancia (quand il n’a pas de fuite). Deux coups de pressions dans ta main (toujours mieux qu’au bureau), et tu étales la mousse sur ta bouille sèche. Tu attends (30 secondes, ou un peu plus), puis tu rinces. Ça nettoie, ça dégomme les peaux mortes (« gommage chimique », donc plus doux qu’un « gommage mécanique » à grains qui peut agresser l’épiderme), et ça transforme le grain de peau au profit d’un épiderme lisse et unifié. Le produit magique du quotidien, c’est lui.

Note Yuka : – 100/100 – Excellent

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• « Prenez soin de vos petons avant de chausser vos sandales, grâce à sa formule enrichie en beurre de karité et huile précieuse d’ungurahua ! »

AÏNY – Pieds de Soie – (Grand format, 75ml) —-> ???

PERSO : Patatra … J’ai donc appris dans cette box que nous aurions dû recevoir un Eyeliner (grand allié des années 70), sauf que voilà. Problème d’approvisionnement oblige (décidément, cette box est un poisson d’avril à elle toute seule), il a été remplacé par un produit pour les pieds. Alors OK, Aïny est une petite marque sympa, éthique, habituée des box (j’ai reçu 7 produits de la marque, dans 7 box, avec un Masque au Chocolat, un Gommage Douceur, un Lait pour le corps, et j’en passe …), mais le coup de la crème pour petons … Bon. C’est pas une cata, mais on n’est pas non plus sur un coup de cœur.

Mis à part ça, la texture est relativement épaisse tout en ayant une bonne fluidité qui permet de pouvoir l’étaler facilement (donc top pour badigeonner ses arpions). Elle pénètre étonnamment rapidement (parfait), avec une odeur plutôt de type gourmande. Pour celles qui comme moi, ont donné de la grimace en découvrant le tube, je vous conseille tout de même de l’essayer. Normalement, vous devriez l’apprécier. (Et soit dit en passant, pour les mains, c’est pas mal non plus 😉 ).

Bémol en revanche, comme cette crème est arrivée sans son packaging, je n’ai pas la moindre idée des ingrédients qu’elle contient. Et cerise sur le gâteau, elle n’est pas accessible à la vente, donc aucun moyen de connaître sa compo. Ceci étant, pour avoir déjà expérimenté Aïny, je sais que c’est une bonne marque, clean et éthique.

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• « On met la main à la pâte avec un masque DIY Cosmaé. Ses deux sachets permettent de réaliser soi-même la recette du Masque au charbon actif purifiant, hydratant, 100% naturel et 0% chichi ! »

COSMAE – Masque Peel-Off Détox —-> ???

PERSO : Charbon et Hydratation ??? Sérieusement ? Et pourquoi pas piment et douceur tant qu’on y est ? C’est à dire que charbon + masque peel-off (qui durcit sur la peau et se retire comme un bout de sparadrap), c’est un peu le combo de la défonce. Le charbon étant ultra abrasif (si vous en faites très régulièrement, je ne donne pas cher de votre épiderme d’ici quelques années … tout comme l’émaille de vos dents si vous utilisez un dentifrice au charbon chaque jour … ou pire, plusieurs fois par jour. Bref, grande parenthèse pour dire qu’on ne déconne pas avec le charbon) ; et côté masque Peel-Off, si votre peau est sensible, je déconseille. Certaines marques en font de très bien, pas nécessairement hard-core, mais dans le cas présent, je me contenterai d’éviter. Disons que c’est une association des plus détonante au potentiel « attaque de trogne » non négligeable. À mon avis, les impuretés, ça dégage, sans problème. Mais niveau hydratation, on oublie. Là, on est plus sur la prescription de Zaz que sur un pilou-pilou de frimousse.

Bref, le décapant des glatouses (« glatouse » oui, parfaitement), on dirait bien que c’est lui, et ce sera sans moi.

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• Et « Le Prescripteur » dans tout ça !?…

PERSO : Et enfin, comme toujours, le magazine « Le Prescripteur » que j’ai adoré feuilleter. En même temps, on y parle vinyles, Tarantino (Once Upon a Time in Hollywood … long, mais terriblement bon. Ce film, je vous le conseille FORT ! – à mater sur Netflix), fleurs, objets seventies et j’en passe ; donc comment ne pas être séduite !?

J’ai également apprécié que le New Age soit évoqué, l’état d’esprit des 70’s et les transgressions associées. Notamment avec cette mouvance du plaisir et de la liberté avant tout (héritée de mai 68 – « vivre sans temps mort et jouir sans entrave », et tellement d’autres), y compris avec les enfants, amenant à toutes les dérives que l’on peut imaginer (notre Dany le Rouge national en sait quelque chose – et là encore, entre tellement d’autres, hommes et femmes confondus …). Mais ne nous y trompons pas. Chaque époque connaît ses travers et la nôtre ne fera pas exception. Nul doute que dans 50 ans, la future jeunesse jugera elle aussi sévèrement, les idées/actions/choix du moment. Nous n’avons pas assez de recul mais le manque d’implication en écologie, au niveau géo-politique ; contre-balancé par cette tendance au « wokisme », le néo-féminisme (on retiendra cette merveilleuse idée de vouloir créer une fusée en forme de vulve – ceci n’est pas un canular), le « néo-décolonialisme », la cancel culture, et j’en passe, qui, sous couvert de bien et d’inclusion n’hésitent pas à détruire et jeter en pâture sans retenue aucune … il est effectivement probable que tous ces « dérapages », priorisations plus que discutables, manquements, seront eux-aussi, jugés d’ici quelques décennies.

Petit (long) « paragraphe parenthèse ». La grande mode du moment : mettre sur le même plan Will Smith, Pierre Niney et Roman Polanski (tweet ci-dessus par exemple). 3 hommes, 3 situations bien distinctes, aucun rapport. Sous couvert de « vouloir faire le bien », tout est mélangé, confondu, rapporté sans nuance et bien souvent, sans connaissance autre que celle de l’opinion publique. Pierre Niney s’est exprimé pour condamner le geste de Will Smith, geste impardonnable par ailleurs (et d’un machisme affligeant – « moi l’homme, je réagis à la place de ma femme ne la laissant pas s’exprimer, et par la violence qui plus est » – no comment. Il a dû démissionner, il s’est puni tout seul), alors qu’il (Pierre Niney) n’avait pas condamné Polanski (il ne l’a pas soutenu non plus ceci-dit. Il s’est abstenu, ce qui n’équivaut certainement pas à une approbation). Un silence qui nous amène à ce mélange des genres pour le moins hasardeux.

Mais concernant Polanski, rappelons tout-de-même que Samantha Geimer (victime de Polanski à ses 13 ans), celle que bon nombre de « Zorro Lidl » prétendent défendre en se permettant de parler en son nom, s’est déjà exprimée plusieurs fois sur le sujet et a même publié un livre. Elle a aujourd’hui pardonné à Polanski, lui apportant jusqu’à son soutien suite à la cérémonie des César. Ce qui peut paraître étrange mais c’est ainsi. Qui sommes-nous pour juger un évènement que nous n’avons pas vécu et dont nous ne connaissons finalement pas grand-chose ? Elle a toujours exprimé son souhait de tourner la page, de ne plus en parler, mais c’est apparemment pour défendre la victime que de nombreux « sauveurs du dimanche » se permettent de ne pas la respecter, faisant fi de sa volonté. Samantha Gaimer essuyant plusieurs refus suite à ses demandes répétées d’arrêt de poursuite judiciaire, déclarera même à la procureur chargée de l’affaire, « les cas impliquant des célébrités ne devraient pas être utilisés à mauvais escient par ceux comme vous qui cherchent la célébrité et des promotions pour leur carrière ». Se mettre en avant en instrumentalisant les victimes, une mode très en vogue apparemment.

Comme le dit si bien Orelsan, « Agir au nom du bien empêche pas d’faire le mal ».

Bref, une longue parenthèse mais les faits avec Polanski s’étant justement déroulés dans les années 70 (le 10 mars 1977) et refaisant surface actuellement, il ne m’a pas semblé déconnant d’en parler. Tout ça pour dire : un p’tit magazine sympa qui m’a amenée à bien des réflexions.

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Pour les réactivations

 

Un collier glissé dans votre box d’avril. Mais également un pochon supplémentaire spécial « routine P. Lab » avec le code SKIN ou LOVEYOURSELF (sous engagement de 2 mois) #Enjoy ! 😉

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Et de conclure …

… que le bilan est assez médiocre. Commençons par cette box … sans box. Un carton réversible (rose devant / fleurs dedans – carton type LaPoste avec étiquette du destinataire collée dessus), arrivé évidemment bosselé par les transports, trempé par Garancia ne l’oublions pas – ne remplace pas une jolie box. Parce que là, l’intérieur du carton aussi joli soit-il, c’est à la poubelle qu’il va finir. J’aurais pourtant tellement souhaité avoir une jolie boîte seventies à fleurs… Mais comment peut-on rater un thème à ce point ?

Bon, continuons. Le produit Garancia quasi fini avant même d’avoir pu le commencer, l’eyeliner finalement remplacé par un produit pour les pieds, le masque peel-off au charbon pour te polir le minois version modes et travaux … Non mais sérieusement ?!… Et pour les points positifs – parce qu’il en faut bien quelques-uns ; je suis contente de l’auto-bronzant (mais je m’avance peut-être, je ne l’ai pas encore testé), la crème pour les pieds sera quand-même utilisée, la mag’ était plaisant et l’échantillon de parfum du nouveau Jean Paul Gaultier était le bienvenu. Enfin bon, pour se réjouir d’un échantillon, d’un magazine, d’un soin pas encore essayé et d’un produit de rattrapage, c’est que vraiment, il y a eu bon nombre de loupés.

Je crois que j’ai tellement attendu cette box, j’ai tellement imaginé quelque chose de génial, que la déception a été encore plus forte.

Ne reste plus qu’à attendre sagement la box Prescription Lab de mai … en croisant les doigts pour qu’ils parviennent à se faire pardonner.

Et vous, vous en avez pensé quoi de cette box Prescription Lab d’avril ?

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• -5€ sur votre première box en passant par mon lien de parrainage en cliquant ici (soit 15,60€ au lieu de 20,60€).
• Un pochon en supplément à votre box offert,  spécial « routine P. Lab », avec le code SKIN ou LOVEYOURSELF.

PRESCRIPTION LAB

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Signification des logos « UFC QUE CHOISIR » sur la composition des produits *