JANIS-EN-SUCRE-Devenir-pote-avec-son-poids-01Et voilà, fêtes de fin d’années bouclées, bonnes résolutions prises, et ces kilos encore en trop sur les hanches. Seul problème, même avec toute la bonne volonté du monde, pas toujours évident de parvenir à un résultat.

Je vais donc vous donner quelques astuces, d’avantage psychologiques que diététiques, qui pourront certainement (et je l’espère) vous faciliter la vie autant pour perdre du poids que pour en gagner.

Perdre du poids

Tout d’abord, avant d’entrer dans les détails « astuces », sachez qu’un régime n’est jamais bon. Pour faire simple et rapide, lorsque vous privez votre corps de nourriture, il s’en souvient. Et c’est que le bougre est rancunier ! Résultat, dès que vous commencerez à remanger normalement (et vous recommencerez à manger normalement … voire plus !), monsieur fera des réserves pour anticiper vos prochaines diètes. Et où est-ce qu’il les fait ses réserves, l’artiste ? Dans le ventre, sur les hanches, dans les seins (mais pas chez moi) … Bref, monsieur à ses petites préférences ! Seule solution, ne JAMAIS commencer de régime mais préférer plutôt une alimentation équilibrée et surtout, en adéquation avec ses activités. Comprendre, une journée entière à rester assise devant sa TV = pas besoin de s’engouffrer 3 hamburgers en 30 min pour clore sa soirée.

Assez parlé maintenant et débutons plutôt ces petits conseils qui n’ont l’air de rien mais peuvent apporter beaucoup.

  • Boire un verre d’eau 30 min avant chaque repas. J’en avais parlé là, vite fait ; en gros, il vous apportera une sensation de satiété juste avant de manger.
  • Dans le même ordre d’idée, sentir des odeurs de nourriture avant les repas. Typiquement, faire la cuisine. Comme sentir l’odeur des aliments est également associé à celle de les manger, lorsque vous passerez à table, une partie du job sera alors déjà faite et la sensation de satiété, plus vite arrivée.
  • Manger dans des assiettes plus petites. Là encore, ça n’a l’air de rien. Mais manger se fait tout aussi bien par l’estomac qu’avec les yeux. Et si votre cerveau vous renvoie l’info « assiette pleine = beaucoup à manger », alors vous mangerez moins sans pour autant avoir cette sensation faim une fois le repas terminé.
  • Manger lentement. Il faut entre 15 et 30 min pour que les signaux de rassasiement parviennent à votre cerveau. En gros, pendant 15 à 30 min, on mange en roue libre. On peut donc tout aussi bien avaler 3 patates comme 1 seule fritte que les signaux ne seront toujours pas parvenus jusqu’en haut. Solution, ralentir la cadence histoire de laisser toutes ces petites enzymes faire leur travail et nous alerter que « ok c’est bon, t’as assez mangé là ».
  • Cacher les aliments caloriques. Comprendre, gâteaux, chocolat, madeleines, jamais à portée de mains ! Planquez-moi tout ça histoire que vos yeux ne soient pas tentés, et votre cerveau passera plus facilement à autre chose.
  • Ne pas faire ses courses en ayant faim. Un classique, mais toujours bon à rappeler. Faire ses courses avec le ventre vide vous donne envie de tout acheter, de tout manger et donc, de tout apporter chez vous pour avoir plein de trucs un peu crado à ingurgiter. Solution : allez-y après un repas et vous serez moins tentées (votre porte-monnaie et votre banquier me remercient déjà 😉 ).

Pour résumer, rien qui ne consiste à priver le corps. Juste des astuces psychologiques qui amorceront une bonne partie du travail et vous feront perdre du poids sans vraiment vous en rendre compte.

Prendre du poids

Oui parce qu’on parle toujours de régime, mais ayant connu ce genre de problème dû à plusieurs hospitalisations prolongées, autant vous dire que s’il est difficile de maigrir, il peut tout aussi bien être compliqué de grossir. Et croyez-moi, devoir manger alors que son ventre se trouve constamment en mode « fin de repas de noël, alerte nausées », ça n’a rien de passionnant.

Du coup, il n’y aura pas plusieurs tirets d’astuces mais un seul, et pas des moindres puisque sur moi, il a fonctionné.

Pour vous remettre dans le contexte, je me trouvais en plein dans mon cursus de psycho et la réussite de mes exams constituait le seul but à atteindre capable de me faire penser à autre chose qu’à « ma santé de jeune-fille en miettes ». Et dans ces cours, il y avait … un rappel au Behaviorisme. Pour faire simple et grossier, tout s’articule autour de Pavlov et de ses chiens. Le bonhomme s’était rendu compte d’un truc qui comme ça, n’a l’air de rien … et pourtant.

Pavlov, c’est un type qui apportait chaque jour à manger à ses pauvres chiens qu’il enfermait dans le noir. (Ne faites pas ça chez vous, Lush, serait furax). Et au moment d’apporter à manger, il faisait un truc de ouf … il allumait la lumière ! Jusque-là, tout va bien. (Enfin sauf pour les chiens enfermés dans le noir). Puis, petit à petit, l’artiste psychopathe s’est rendu compte d’une chose : il lui suffisait ensuite d’allumer la lumière pour que les chiens salivent. C’est ce que l’on appelle le conditionnement. Traduire, l’apprentissage par association. (où l’apprentissage devient une sorte de réflexe)

Lumière allumée = nourriture donc habituation par un stimuli et association de la lumière à l’estomac qui se rempli

Se transforme ensuite en lumière allumée = faim.

(En vrai, Pavlov l’a surtout fait avec d’autres stimulus comme des sons ou tout simplement, en faisant venir ces chiens dans son labo pour d’autres recherches d’ailleurs. Mais pour la petite histoire, la lumière, c’était plus cool) 😉

Bon, et bien dans mes moments de moins bien, je me suis à ma manière, transformée en chien de Pavlov. Sauf que la lumière, je l’ai remplacée par une série TV (Plus précisément, Grey’s Anatomy, parce qu’il me fallait aussi ma dose d’hosto à la maison 🙂 ).

Conséquence, j’ai débuté l’expérience en ayant ce ventre « fin de repas de noël et grosses nausées », impliquant de petites bouchées ultra espacées. Mais je parvenais tout de même à avaler quelques portions (attention, rien de bien foufou hein) sans vraiment m’en rendre compte grâce à la distraction Grey’s Anatomy. Puis, petit à petit, cette association TV / nourriture m’a conditionnée à avoir faim dès lors que je regardais cette série. Et au fil du temps, il me suffisait de visionner un épisode pour que machinalement, apparaisse l’envie de manger. (Je tiens tout de même à préciser qu’autour de ça, il y avait tout un rituel. Je m’installais seule dans ma chambre, le soir, plateau TV sur mon lit, [jm’en fous des miettes, j’suis une barge], épisodes téléchargés sur une clef, en lecture dans ma TV). Les rituels, ça favorise les associations.

Alors, pas belle la vie ? Et bien ce petit truc qui n’a l’air de rien m’a tout simplement sauvé la peau. Comme quoi, les cours, c’est pas si con !

Et de conclure

… que j’espère que toutes ces astuces pourront vous servir et vous aider à devenir maître de votre poids, de votre corps, ou en tout cas, de moins vous battre avec lui. Qu’il soit un allié, et non plus un boulet à affronter. Qu’il devienne votre meilleur ami et que vous soyez à l’aise l’un avec l’autre pour vous aider à affronter les difficultés du quotidien. Parce que si vous passez votre temps à faire se battre votre cervelle et son emballage, comment pourrait-il vous en rester pour affronter le monde extérieur ? L’alliance a toujours permis de devenir plus fort (regardez donc Game Of Thrones) alors faites la paix avec toutes vos querelles internes et avancez. Ces méthodes en sont un moyen parmi tant d’autre. Piochez, complétez, vivez !

THAT'S ALL FOLKS