Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin, elle nous les brise

La cruche, c’est le phénomène du moment. Ultra branchée, « in », à la pointe du langage approximatif, la cruche sévit sur nos écrans à heure de grande écoute pour le plus grand bonheur de nos ados.  La cruche aime à s’amouracher de beaufs qui s’ignorent et surtout, la cruche ne parle pas, elle hurle.

Qui sont ces jeunes filles adeptes d’hystérie quotidienne et de légèreté désopilante ?

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La cruche, une fille tiree a quatre epingles

A quatre épingles ou à quatre mecs, c’est toujours ni plus ni moins qu’un gangbang stylistique. Gangbang Panton sur visage armé de fluides et de poudres en tout genre ; gangbang Benetton entre les fesses parce qu’un bon coup ne doit jamais subir de discrimination. La gourde a d’ailleurs chaud très souvent. Raison pour laquelle elle aime à adopter la collection « ficelle » de ses idoles Miley Cyrus et Kim Kardashian. Toujours masquée d’un léger voile opaque makeup sur la zone supérieure de son être, une particularité faisant de son visage la partie la plus couverte de toute sa silhouette.

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La cruche a des valeurs

Même si la pintade du XXIème siècle aime à se fagoter de bouts de tissu plus fins encore qu’une serviette hygiénique slim, sachez que la demoiselle a des valeurs ! Toujours ! Et qu’elle se respecte ! Une cruche se respecte donc sur NRJ12 les fesses à l’air, une cruche se respecte en jouant au docteur dès le premier soir avec le bodybuildeur du coin, une cruche se respecte également en étant la 8^ème femme embrassée par un gentleman nommé Bachelor. Tous ces principes feront donc de la cruche, une future maman fière de présenter l’ancienne carrière télévisuelle avortée de sa chatte à sa bien heureuse progéniture. Qui n’aurait pas rêvé de voir sa figure maternelle être exhibée en public, accompagnée de tenues comme de mots, tous plus outrageants les uns que les autres ?…

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La cruche a tous les droits !

La cruche : cette idole mise sur un piédestal par tous ces jeunes ne jurant que par ses jurons… C’est cette cruche qui, alors affaiblie par cette « reconnaissance », espérée depuis sa tendre enfance, se verra administrer avec la plus sympathique bonhomie qui soit, une lame fraichement aiguisée dans le corps de son compagnon. Encore un jeu de rôle à la « faites entrer l’accusé » qui aura mal tourné … Mais rien de très grave là-dedans puisque la cruche a droit à une seconde chance. Elle réintègrera alors avec certitude une émission de télévision quittée pour « cauchemar en cuisine sur mon mec », puis se verra être récompensée d’une prime pécuniaire et d’une nouvelle image en piétinant le sol en prime time, accompagnée de danseurs plus stars que les stars elles-mêmes. #Amen. J’invite donc tout le monde à accorder sa seconde chance à qui a pu un jour fauter dans sa vie. Ainsi, le père Fiegelshäft (ouais, ça sonnait bien), ancien amant de petits scouts dévoués pourra lui aussi, réintégrer son ancien job de curé puis-qu’après tout, les folies faites par amour seront toujours la manifestation du sentiment le plus beau qui soit sur cette terre ! #Love. Le père Fiegelshäft fera ensuite travailler du « nègre » pour écrire un livre sur sa vie, son œuvre, sa bite (toujours mieux que mes ovaires et mon couteau), livre qui pourra aisément lui rapporter son petit pactole compensatoire. Il en fera alors la promotion sur les plateaux TV, pleurera en live sur ces pauvres petits sphincters dilatés et s’écrira que dans l’histoire, la personne qui a le plus souffert, c’était quand même bien lui ! Enfin, on l’applaudira sur ses cabrioles cha cha cha et pour sûr, le père Fiegelshäft, on l’aimera !

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Et de conclure

… que la cruche, cette espèce en voie d’expansion promise à se reproduire avec les plus beaux beaufs du paf, nous assure un avenir radieux d’idiotie et de bel exemple donnés à la prochaine génération. Dans un contexte pareil, si l’homme descend du singe, soyez-en sûre, rien ne descendra de l’homme.

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