L’égalité homme/femme, ce serait de payer sa visite chez le coiffeur le prix d’une coupe brosse à la Beverly Hills. Mais en attendant que ce soit le cas, le minimum serait de ne pas ressortir les mirettes en mode footing oculaire. Oui parce que bon, transpirer des yeux devant les noces pourpres de GOT, pourquoi pas. Par contre, le faire devant sa coupe merdique face au miroir et devoir en plus payer pour ça, avouons-le, il y a de quoi se faire mal au cul et quelques cheveux blancs au passage. Inutile ensuite de se la jouer princesse du dimanche face à son KRABB Ikea pour savoir qui est la plus belle du royaume. (Vous savez, cette glace pas franchement droite que tout le monde a chez soi, designée par un mec bourré un soir de pleine lune). Parce qu’à moins que le royaume en question ne se limite aux 9m² de sa propre piaule, il est certain que la plus belle se trouve loin, bien bien loin de ce petit minois fraichement assassiné coiffé. Finalement, l’angoisse de la coupe du poil de tête chez le coiffeur, j’imagine que c’est un peu la même chez Amanda Lear au moment de se démaquiller. Autant dire, le drame de toute une nuit. Une nuit sans fin j’entends, au moins jusqu’à ce que le désastre ne repousse pour ensuite permettre le test d’un nouveau salon … et si possible d’en sortir ravie (j’ai toujours cru aux contes de fées).
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Et bien figurez-vous que c’est ce qu’il m’est arrivé il y a peu. (Oui je sais, je vis des choses extraordinaires dans ma vie de girly girly pouf). Alors non pas de pleurer sur le sort de mes cheveux coupés mais plutôt de ressortir toute guillerette après une après-midi chez les pro du poil de crâne. Comment c’est arrivé ? Simple et près de chez vous (pour celles qui sont de l’Est et qui aiment Poelvoorde —> Cf. Titre de son premier film / réf. pour 3 personnes). Attention, #Astuce . Pour débusquer LE bon coiffeur qui ne fera pas de misère à ta petite bouille, la technique imparable, la voici. Il suffit de se demander « sur une échelle de « 1 » à « la cravate de Hollande », à quel point le nom du salon dans lequel je m’apprête à entrer est bancal ? ». Si vous êtes proche de +∞, alors fuyez. Par exemple, « La chambre à Hair », « faudra tif hair », « salah mèche » toussa tout ça, bon ben là, on est plus proche d’un camp de déconcentration du cheveu que d’un rassemblement d’artistes capillaire.
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Vous l’aurez deviné, ma petite expérience est bien loin de tout ça. Le salon en question, c’est chez LES GARÇONS. Oubliez Sabrina la coiffeuse et sa coupe improbable plus laquée qu’un canard, aux 48 teintes différentes. Là-bas, vous ne serez coiffées que par du mâle testostéroné à vous en défriser la frange. Ça coupe, ça peigne, ça colore mais surtout, ça sait ce que ça fait et ça le fait bien. Comme j’ai pu l’entendre sur place, « je ne suis pas un coiffeur, je suis un artiste ». Une petite punchYline qui m’a bien faite marrer mais force est de constater qu’on ne peut qu’approuver. Une bonne bande de mecs prêts à supporter de la nénette indécise et angoissée par la taille des ciseaux (des ciseaux j’ai dit. Pour le reste, angoisser, c’est pas le genre de la maison). Pour preuve, j’avais prévenu avant même de mettre un pied dans l’antre de la coupe. Téléphone à l’oreille, prise de rendez-vous et prévention du spécimen « attention, je suis chiante. Une vraie fille quoi. ». Et vas-y qu’il faut enlever juste les pointes, et le tie and dye, oui mais j’ai des photos … bon, je l’avoue, je me suis auto-saoulée alors j’ose à peine imaginer de leur côté. Bref, une fois la date cochée puis le jour J venu, en avant pour le stress du coiffeur. Oui parce que chez moi, il existe deux endroits dans lesquels je déteste par-dessus tout aller. Le dentiste, et le coiffeur. Les deux ont un énorme pouvoir sur mon moral et c’est un élément à ne surtout pas négliger pour mon équilibre mental (et celui de mes proches au passage).
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Chez Les Garçons, vous trouverez Manu (celui qui m’a supportée), Damien (celui qui a le nom de mon blog et qui m’a fait lire un cool article dans GQ), Maxime, Micka (pas de The Voice, aucun lien), Cédric et William. Et tout ce beau monde bosse évidemment chez Erick Sebastian, le boss du salon.
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Au final, j’en suis ressortie le sourire aux lèvres et le cheveu plus beau que jamais. J’avais demandé l’éternel et celui que vous connaissez toutes « alors il faut couper, mais juste les pointes hein », et je l’ai eu. Sans oublier évidemment le fameux tie and dye qui nous fait toutes baver sur Pinterest et le brushing, puis c’en était fini. Comptez quelques heures parce que bon, faut quand même pas déconner, c’est comme ça que j’en suis ressortie à 19h30.
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LES GARÇONS – Besançon
03.81.48.82.42
—> Moi je dis qu’avec un article pareil, ça mérite bien sa petite réduc la prochaine fois 😉 Enfin je dis ça …
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Très jolie plume, je file lire d’autres articles !
Estelle
lamodeestunjeu.fr
Ouuuh !!! Ton article est joliment écrit. C’est dommage qu’ils ne soient pas â bordeaux. Et ta chevelure est magnifique ! Très réussie
Très sympa cet article ! Le salon a l’air super et le résultat magnifique ! Moi j’ai testé l’école de coiffure de Jean Louis David pour lequel j’avais fait un article 🙂 7 euro la coupe / 8 la technique (couleur) et c’était pas mal du tout ! C’est vrai qu’on est toujours angoissée face au résultat mais là à de quoi être ravie 🙂
C’est aussi mon salon et pour les coupes homme ils sont vraiment aussi très bons ! A recommander vivement