CHARLIEHier, trop de peine, trop de douleur, trop de larmes pour exprimer quoi que ce soit. Tous ces Charlies, c’est que moi j’y tenais ! Ils étaient mon troisième œil sur le monde. L’œil de la franche déconnade. Parfois borderline, parfois les deux pieds dans le plat, mais c’est que j’aimais ça ! C’était mon passage du monde dégueulasse vers leur monde charmeur. Ma tranche de rire hebdo. Ils étaient déjà nombreux à nous manquer (Choron, Cavanna, Coluche et tant d’autres) et maintenant, voici que les amis Charlie s’en sont allés aussi ; laissant derrière eux ma plus grande crainte : « Mais qui prendra la relève ? »

J’ose espérer que ce tragique évènement réveillera les consciences et secouera cet humour pour couilles-molles grandissant. La liberté d’expression et la liberté de rire, ça ne se réfléchit pas. Ça ne demande pas pardon et ça ne s’excuse pas. L’humour ne doit en aucun cas s’arrêter à la religion mais surtout, quel que soit le sujet qu’il touche, l’humour ne doit pas être une façade pour incitation à la haine. Tous nos Charlie riaient trash, mais riaient bien ! Contre la peine de mort, contre la violence, contre les chaînes… Le rire Charlie, c’était le rire à pleine dents. Mordant et tordant, à s’exploser la glotte de joie. Mes Charlies à moi, je les aime et les regrette déjà.

Quelle bande de cons mes Charlies ! C’était pas un jour pour crever que celui-ci.

 

 

#jesuischarlie

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