.

Les consciences s’effacent et les esprits s’effritent …

Du haut de tes certitudes absconses, tu t’idéalises chevalier mais te révèles sombre crasse.
Ruine de l’âme, imposteur au charme morbide, dégueulis de contorsions cartoonesques qui ne vit que pour mutiler les cœurs et s’en affranchir. Croire en toi c’était croire en la plénitude du néant. Si les actes déterminent la valeur d’un homme, alors te voilà à découvert depuis bien longtemps.

Mais n’est pas le gagnant de l’histoire qui croit ! Mille fois je préfère les tourments de ma Passion à ton bien-être bio, tout-confort-sans-risque d’hypocondriaque mort-né. Je me suis crue anéantie bien des jours, des semaines, des mois, jusqu’à te découvrir ventriloque de matière grise et d’émotions. Le tableau de chasse bien garni que seuls les agitateurs de propagandes puantes peuvent posséder. Pauvre vermine, obligé d’épingler de fragiles papillons attrapés par tes filets usés pour te sentir palpiter … mais si peu ! ! ! Qui manque de vibrations ne vit qu’à moitié. Et du haut de mon perchoir des rêves, je serai toujours plus riche qu’un minable parasite mythomane. Grâce au cœur, je peux tout vivre. J’ai vingt ans pour l’éternité.

texte, humeur, l’imposteur, poésie, Namur, David Culot, chasseur, infidèle, homme infidèle, Nigel SaDr, FunkyFeet