Pour l’occasion, c’est une revue un peu spéciale qui attend cette French Riviera Birchbox de mai. Je vais bien évidemment vous présenter les produits reçus (succinctement pour une fois), mais je vais surtout vous parler de mes petites mésaventures avec l’enseigne.

Je me suis réabonnée le mois dernier pour recevoir la box d’avril, suite à quoi je me suis de suite désabonnée… Jusqu’à ce que je vois les designs proposés pour le thème Riviera en collaboration avec 4 illustratrices, où j’ai alors réactivé mon abonnement. Oui mais voilà, j’avais oublié d’entrer le code DOITINMAI pour recevoir un kit exclusif comprenant une pochette de plage, un mini blush Modelco et une mini base de teint Paul & Joe. J’ai alors envoyé un mail dans la foulée (la minute qui a suivi ma commande en fait) expliquant ma maladresse et espérant qu’il leur serait possible de me faire parvenir malgré tout le kit en question. Et c’est là que tout commence.

Une dénommée Pauline me répond pour m’expliquer qu’il est impossible à Birchbox de rajouter ce code à postériori « en raison de contraintes logistiques trop fortes », puis de conclure qu’il est en effet bel et bien mentionné dans la FAQ qu’un oubli est un oubli et que rien ne sera rattrapable. Soit. Je leur signale alors que je trouve tout ça regrettable sans toutefois forcer, comprenant bien que la discussion était et restera totalement fermée. (Mention spéciale pour la justification « contraintes logistiques trop fortes » voulant à la fois tout et rien dire). En clair, faut pas s’emmerder avec les têtes en l’air.

Et puis là, à peine 15 jours plus tard, je reçois non pas une, mais deux Birchbox French Riviera, débitées 2 fois sur mon compte évidemment. Rebelote, petite bafouille au service après-vente pour demander des explications et surtout, un geste commercial histoire de compenser cette erreur. Et voici la bafouille en question :

« Bonjour Pauline,

Décidément, on ne se quitte plus !

Je viens de rentrer chez moi et quelle ne fut pas ma surprise de voir non pas une, mais 2 box dans ma boîte aux lettres. Ni une ni deux, je suis donc allée vérifier mes comptes et là, PIM ! 13€ retiré 2 fois par Birchbox. Mais … Pourquoi ? Je n’ai pourtant commandé qu’une seule box ! Alors entre les produits bonus que vous avez refusés de m’envoyer (alors qu’il vous serait tout à fait possible de faire parvenir ce contenu par lettre bulles, indépendamment d’une box), et ces 13€ retirés 2 fois, je vous avouerais que je suis VRAIMENT, (oui je sais, les gens ont horreur qu’on leur écrive en majuscule/gras) mais alors VRAIMENT CHAFOUIN !!!

Étant donné les circonstances, je n’ose croire que vous ne ferez aucun geste commercial (s’il vous plait, oubliez les 30 points qui me donne droit à une cacahuète) ! Birchbox est une enseigne professionnelle et il serait inacceptable qu’elle laisse une cliente mais également, une blogueuse, aussi déçue, avec une opinion aussi négative de la marque ! N’est-ce pas ?! 🙂

Allez, faites-moi un cool geste commercial et nous resterons bons amis. 😀 (pour 2 déceptions à la suite, je pense que c’est un minimum …)

Bien cordialement,

La chieuse 😉 —> aka Janis en sucre 😉 »

Alors je sais, c’est moche, je me suis dit « bon, si je mets en avant le fait d’être une blogueuse, ça va peut-être débloquer la situation ». Nul n’est sans savoir qu’en effet, les blogueuses ont souvent des avantages comme par exemple des versions plus joliment fournies par les enseignes (je pense là à GlossyBox) que les clientes lambda. (Vous noterez que les miennes sont tout autant pourries que celles de madame et mademoiselle tout le monde, pour la simple et bonne raison que je ne signale JAMAIS être une blogueuse à qui que ce soit). Bref, là, j’étais vraiment colère alors qu’à cela ne tienne, une petite exception ne peut pas faire de mal … Bon ben en fait si. Si parce que la Pauline, elle en a franchement rien eu à foutre. J’imagine qu’elle a des directives et chez Birchbox, vous allez bien sentir qu’un sou est un sou. Je ne sais pas quel animal mystique peut avoir des pinces aussi grosses que les leurs mais à ce niveau-là, l’ami Darwin est sans aucun doute en train de louper quelque chose.

Pauline me répond donc pour m’expliquer qu’elle est « navrée » (oh ben si elle est navrée alors, tout va pour le mieux !) mais qu’en fait, c’est moi qui ai souscrit 2 fois à un abonnement, justifiant le retrait et la réception des 2 box. Et là, le geste commercial a été celui-ci : « je vous invite à nous retourner une des deux boxes de mai reçue à l’adresse suivante […] Si le produit est fermé et non utilisé, nous vous proposons un remboursement classique. Si le produit a été ouvert et testé, vous serez remboursée en point Birchbox du montant de votre commande. Nous vous rembourserons également les frais de retour sous forme de points 🙂 Belle journée à vous ».

Et de répondre ceci :

« Alors alors …

Que d’aller-retours pour 13€ !

J’ai en effet souscrit à un abonnement le 26 avril, suite auquel je me suis désabonnée … pour me réabonner ensuite. Logique. Je m’aperçois donc que mon désabonnement n’a pas été pris en compte et j’apprends par la même occasion qu’il est possible de souscrire à 2 abonnements avec le même compte. (Mais … qui souhaite recevoir 2 box pour une seule et même personne ?).

Passons. Vous avez alors suspendu un des 2 abonnements. Vous comprendrez que suite à ces mésaventures, je compte suspendre … les 2 abonnements. Mais là encore, en me connectant, impossible de le faire puisqu’il m’est indiqué

« Votre abonnement est suspendu
Activez votre abonnement maintenant pour recevoir la box de juin. »

Pourriez-vous alors suspendre ce deuxième abonnement que je n’ai jamais souhaité et pour lequel il m’est impossible de voir son activité ? (Un abonnement fantôme, c’est plutôt pas mal comme méthode de vente).

Enfin encore une fois, passons. Décidément, je suis d’un tempérament coulant en ce samedi du mois de mai. Me reste plus qu’à y ajouter le nœud pour mettre fin à ces tours.

Tellement coulant le tempérament que je vous l’annonce, vous avez gagné. Je vous explique pourquoi.

Vous me proposez de vous retourner une des 2 box et de me rembourser les frais de port en compensation. Réglo. Pas fou (genre, bon, ok, on va faire et geste et vous offrir une box gratos), juste ce qu’il faut de réglo pour couper l’herbe sous le pied et éviter toute raillerie. (« Ah ben oui mais si elle la veut pas sa box, ben elle la renvoie et pis c’est tout »). Sauf que si je décide de la renvoyer, voilà ce qu’il va se passer :

– Je vais devoir attendre samedi prochain parce que la semaine je bosse et que cet après-midi encore, je bosse.

– Aller au bureau de poste et attendre des plombes parce que ce n’est un secret pour personne, ce genre d’endroit, c’est pire qu’une dédicace de Franck Mickaël tellement il y a de vieux qui s’y agglutinent, les samedis matins justement.

– Être confrontée à Voldemort qui m’accueillera de son plus merveilleux « bonjour » dépressif après 1h d’attente entre 8 reniflages d’aisselles et 14 discussions plaintives (vous savez, comme ce mail).

– Mettre la dite box dans le carton que Voldemort voudra bien m’indiquer d’aller prendre au fond à gauche derrière la porte sans poignée, là où les prix ne sont pas indiqués ; inscrire l’adresse puis attendre de nouveau que V. le dépressif veuille bien finir avec la cliente suivante parce que « oui bon, ça va hein, c’est chacun son tour ici ! ».

– Vous envoyer le mail en vous disant « c’est bon, j’ai bien payé le retour de la box que je n’ai jamais souhaitée et pour laquelle vous avez malgré tout débité mon compte de 13 balles » ; tout ça après m’avoir gentiment indiqué quelques semaines auparavant « ah ben oui ma petite dame, vous avez oublié d’entrer le code pour recevoir les produits bonus. C’est moche mais va falloir faire avec… ou plutôt sans. ».

Parce qu’en fait, si l’on résume selon votre logique, il est tout à fait normal que la cliente se rende à un bureau de poste pour renvoyer un colis qu’elle a payé sans l’avoir même jamais demandé. Alors que chez Birchbox, j’ai bien compris qu’il vous est logistiquement impossible de renvoyer antérieurement à une date précise dans le temps de l’espace multi-dimensionnel d’E=MC2, une lettre bulles avec les produits bonus à l’intérieur parce que « BEN C’EST MARQUE DANS LA FAQ QU’IL FAUT PAS OUBLIER D’ENTRER LE CODE ! » (Je crois que mon aspirateur est moins rigide).

Enfin je m’égare, poursuivons. (Suis-je donc tête en l’air).

– Vous réceptionnez le colis (pas souhaité toussa tout ça, on a compris la chanson) et là, vous procédez au remboursement des 13€ qui me seront crédités sous 4 semaines parce que bon, logistiquement parlant toussa tout ça again, c’est pas facile la vie quoi.

– Sans oublier les frais de port (on va dire estimation à 6€ parce qu’il s’agit de la poste et qu’il faut bien une boîte pour mettre la Birchbox dedans) que vous me proposez de me redonner sous forme de points à dépenser … CHEZ VOUS ! La bonne blague ! Rien ne se perd tout se transforme n’est-ce pas ?

Bon, vous aurez compris que la petite manip qui me prendra beaucoup trop de temps et d’énergie compte tenu de son prix (13€), ne m’amuse guère.

(Petite mention, je ne suis plus à ça près, pour les doublons dans les produits que vous m’avez envoyés dans les 2 box, dont certains ont même déjà été reçus dans des box antérieurs. Ouais parce que quitte à ce que ça aille de travers, autant faire les choses bien … ou mal, tout dépend du point de vue).

Je vous le répète donc, vous avez gagné ! (clap clap yous hands).

Sur ce Pauline, je ne vous souhaite pas un excellent weekend, paraît que j’ai piscine … 😉 »

En conclusion, je ne vais donc pas renvoyer la box, je vais conserver mes fesses bien dilatées par cette histoire et SURTOUT, arrêter mon abonnement à cette box.

Parce que même si je l’ai souvent défendue et si je trouve objectivement qu’elle reste un bon compromis parmi les moins cher pour tester des produits, leur service après-vente est d’un déplorable incroyable. Le strict minimum. Les pinces commerciales. Je suis la première à critiquer les contenus My Little Box lorsque je les trouve mauvais mais en revanche, lorsqu’on écrit au service client (lorsque je leur ai écrit en tout cas), ils n’ont jamais rechigné à m’envoyer des produits en compensation d’une déception par lettre-bulles indépendamment de leur box. Et ce, sans savoir que je suis une blogueuse. Alors que dans le cas présent, et il s’agit pourtant d’une grosse enseigne qui marche on ne peut mieux, et à l’international s’il vous plait (comprendre, une entreprise en bonne santé qui peut se permettre un écart lorsqu’une cliente vient faire part de son mécontentement), aucun réel geste commercial n’a été fait. Personnellement, je l’ai pris comme du mépris, voir du dédain envers la cliente qui pourtant, constitue un maillon de la chaine en faveur de la survie de la boîte. Une façon de dire « on t’offre la possibilité de renvoyer la box, maintenant, si t’es pas contente, libre à toi de partir. De notre côté, le stricte minimum a été fait pour être réglo en revanche, ta satisfaction, on s’en branle pas mal ». Ce n’est évidemment qu’une interprétation de ma part mais c’est comme ça que je l’ai reçu.

Un bel échange de mails qui, après réflexion, aurait dû se terminer non pas avec cette dernière réponse finalement bien trop longue, mais plutôt avec un court paragraphe de ce genre :

« Bonjour Pauline,

Je suis navrée de constater la seule possibilité d’un retour de box en guise de compensation de la situation. Malheureusement, il m’est impossible de vous la faire parvenir a posteriori en raison de contraintes logistiques trop fortes.

Belle journée à vous !

La chieuse. »

Simple sobre et efficace. Mais bon, c’est envoyé, je ne vais pas revenir en arrière. Fin de la péripétie Bitchbox, place donc aux produits et aux doublons que je détaillerai peu voir pas, pour cause de CONTRAINTES LOGISTIQUES TROP FORTES.

JANIS-EN-SUCRE-Birchbox-mai15-03JANIS-EN-SUCRE-Birchbox-mai15-02JANIS-EN-SUCRE-Birchbox-mai15-04En premier lieu, déception de ne pas avoir eu la box avec la femme en illustration. Mais bon, quand on a la poisse, on l’a pour de bon. Pas le moment pour moi de jouer au loto. Déception ensuite de constater des doublons dans les produits. Oui parce que bon, quitte à recevoir 2 box, autant avoir des produits différents. Bon ben là, non. J’imagine encore que pour des raisons logistico-prout, il est impossible d’utiliser des moyens matériels comme humains histoire d’éviter ce type de déconvenue. En fait, le turn over de cliente doit être tellement fort qu’ils s’en foutent pas mal que Pimprenelle ou Tartempion se désabonne. Résultat, aucune prise en compte des questionnaires à remplir au moment de l’inscription et aucun suivi des box envoyées à la même personne le même mois. Bref, passons. Je pense de toute façon que nous avons toutes plus ou moins compris que la priorité était de faire du chiffre (j’imagine le type qui lit ça derrière son PC : « ben oui, qu’elle est conne celle-la, évidemment que la priorité c’est l’argent ! ») sauf que bon, ils pourraient au moins faire semblant quoi. Au moins un peu … Non ? Bref.

L’huile démaquillante Akane, le soin CHI et le crayon Cynthia Rowley … PIM, doublon ! Démaquillant, pas testé, soin CHI, il sent bon à l’ouverture mais une fois chauffé entre les mains, c’est au produit d’entretien pour bois « Plizz » à qui il fait penser et le crayon, pas testé non plus. Vient ensuite les vernis. Pas testés. Le soin visage oOlution, pas testé. La poudre matifiante Lipsi Cosmétique, pas testée non plus. Et le mascara jelly pong pong que j’ai déjà eu dans une box précédente, je l’avais quant à lui détesté. Ah, et j’allais oublier.

Voilà, tu la sens l’ultime déception Bitchbox ?

Pour sûr, on ne m’y reprendra plus !

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