Avant, je croyais qu’être blogueuse, c’était cool et que ça rendait la vie du net plus jolie avec plein de gens merveilleux en dedans à connaître. Oui mais voilà, ça c’était bien avant le drame.

Et le drame en question n’est autre que celui-ci : un concours, des participantes, et une blogueuse populaire à la vie pas facile facile qui a mis sur ON son coup de gueule genre « OYE OYE braves gens, je vais crier ». Dame princesse n’était pas contente de constater autant de participations « intéressées ».

Oui parce que moi avant, je croyais bêtement qu’on participait à un concours pour gagner les cadeaux. Suis-je donc naïve … Heureusement que Princesse blogueuse populaire était là pour me faire réaliser à quel point je me trouvais dans l’erreur ! En fait, toi (moi, eux, tout ceux qui sont seuls…) la novice profane qui n’as que peu de lecteurs, tu ne peux pas savoir tout ça, toutes ces ficelles du métier aurais-je presque envie de te dire. Tu ignores niaisement qu’en réalité, un concours n’est alors qu’une occasion rêvée de laisser libre court à toute la poésie, toute l’éloquence romanesque, toute l’imagination débordante de la lectrice 2.0 assidue au blog de Dame pipi littérature en chef, célèbre comtesse de ton biactole sur mon nez. Damoiselle veut de la lecture et si possible du compliment gratos lâché à la volée pour rassurer son petit minois que non, son pif ne s’apparente pas à un cucurbitacée, que ses pores dilatés la rendent belle et attirante et que son poireau sur la joue fait d’elle une femme fatale au charme fou. Ça la rassure et l’aide à mieux dormir la nuit, pensez-y.

Bon, concrètement, une observation peut se dégager de toute cette merde : la célébrité des blogueuses rend con. Évidemment que certaines personnes jouent pour gagner (attention, je viens de lâcher un scoop) et pas forcément pour écrire qu’un article relatant la folle aventure d’un mascara Chanel au pays des cils trop courts fut une révélation littéraire tant un élan de génie émanait de cette prose tapée par un concerto à deux mains manucurées. En même temps, il faut avouer que ce serait être bien débile que de participer pour devenir l’heureuse non élue du trophée. Ces blogueuses populaires ont quand même une bien drôle de vie je trouve. Pleine d’embuches et de désespoir. « Oh nooon, encore une qui me met juste le strict minimum en commentaire, tout ça dans le but de remporter le lot mis en jeu que je n’ai pas payé. Moi je veux bien être une connasse opportuniste qui se lave la tronche à l’œil avec du pétrole élu produit de l’année 2014, mais alors que quelqu’un d’autre essaie de s’approprier mes méthodes de pouf vénales, certainement pas ! ». Finalement, c’est un peu comme le chasseur tout ça : y’a le bon et le mauvais concouriste.

Et parce que c’est dur dur d’être une blogueuse, si vous le souhaitez, la prochaine fois, je vous raconterai la fabuleuse histoire de celle qui essayait de mettre d’avantage ses boobs en avant plutôt que le produit dont traitait son article, comme ça, l’air de rien, genre « j’vois pas du tout de quoi tu parles »… —-> Vous la remettez celle-ci ? On en a tous déjà croisé au moins une fois ! 🙂